Dans le secteur de l’assurance, il existe une grande multitude de segmentations. Chaque segmentation regroupe une catégorie de conducteur, qui ponctuellement cotise pour jouir d’une bonne assurance. Chaque entité d’assurance à sa manière de gérer l’adhésion de nouveau membre comme le cas d’une assurance jeunes permis. Et il est assez connu qu’un jeune conducteur paie plus que la moyenne des conducteurs en assurance.
Une inégalité d’application
Depuis que l’assurance en automobile a été vulgarisée, il y a toujours eu de l’inégalité dans la prise en charge des hommes et des femmes. Un homme paiera moins qu’une femme et un jeune permis dépensera plus en assurance qu’une personne ayant au minimum deux ans de permis. Même l’évaluation de la prime de conduite sera doublée au profit d’un homme. Ce mode de calcul a été établi via différents facteurs comme l’âge, la distance parcourus quotidiennement ou encore de la marque de la voiture. Le nombre d’accidents et de contraventions peut encore être un bon facteur justifiant cette inégalité. Un jeune permis sera amené à payer plus, car il est jugé non expérimenté et peut être un risque à tout moment de sa conduite. Afin d’être reclassé, il devra justifier de plusieurs dizaines d’heures de conduite.
Un rapport risque et garantie à équilibrer
Après la validation d’un permis jeune conducteur, il y a une étape que beaucoup redoute. Celui de trouver son assureur, la procédure semble facile, mais la tâche ressemble à un parcours d’entretien d’embauche. En effet, le jeune permis doit monter un dossier qu’il dépose chez l’assureur, celui-ci la contrôle et établit un diagnostic d'assurance. Dans le cas où la demande d’assurance est rejetée, la démarche est à refaire dans d’autres établissements. Les frais d’assurance d’un jeune conducteur peuvent atteindre 3 000 euros l’année. Cette sure taxation est justifiée par le fait que le taux d’accident de cette catégorie de conducteur est de 9 %, mais sur ses 9 % d’accident, 22 % son considère mortel pour le conducteur, les passagers ou encore les autres. Ce 22 % représente donc l’indemnisation que l’assurance devra débourser à chaque fois qu’un jeune permis aura un accident. En deuxième lieu, cette sur-facturation a aussi un but purement préventif. C’est-à-dire que le fait de payer plus aura un impact sur la manière de conduire d’une personne qui doit le sensibiliser à la sécurité.
Un système de réduction
Pour toute personne issue de la catégorie de jeune conducteur, il est possible de mettre en place un système qui permet d’avoir un accompagnement au volant. Ce dispositif sera effectif le temps que le jeune conducteur soit jugé apte à conduire seul. Cela permet aussi d’avoir un décrottage des assurances et de réduire la cotisation d’assurance.